Testés par la science : 9 remèdes aux troubles cognitifs passés au crible
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Ecrit le 26 Oct
Mise à jour le 14 Nov
par Ngaku Arthur, Lead Développeur
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Saviez-vous que 70 % des Français sont terrorisés à l’idée de contracter la maladie d’Alzheimer ? Pourquoi cette pathologie arrive-t-elle en seconde position — derrière le cancer et à égalité avec les AVC — dans le classement des affections les plus effrayantes ? Peut-être parce qu’elle est la plus grande menace à notre autonomie !

Dans un monde qui a érigé l’autonomie comme une liberté fondamentale, la peur d’une perte irrémédiable est le pire des maux. Et malheureusement, cette terreur fait le bonheur de marchands de miracles qui proposent des trucs préventifs ou curatifs à l’efficacité plus que douteuse. Les troubles cognitifs et les moyens de s’en prémunir font l’objet d’affirmations parfois utiles, mais quand même souvent erronées, voire franchement fallacieuses. Les arrangements avec la vérité ne profitent pas toujours aux personnes atteintes par cette pathologie.

Chez ExoStim, nous sommes obsédés par la preuve scientifique. Aussi, afin de vous éviter toute déconvenue avec des placebos, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir si les 9 plus célèbres remèdes aux troubles cognitifs sont réellement efficaces. Surprises garanties.

Perdre la mémoire en vieillissant, c’est normal ?

Oui, c’est normal… dans une certaine mesure !

Il est naturel que certaines des fonctions du cerveau déclinent avec l’âge. Même en l’absence d’une maladie d’Alzheimer. C’est ce qu’indiquent les résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’Université de Harvard auprès d’adultes âgés de 60 à  93 ans.

Les scientifiques américains ont eu recours à  des IRM pour observer les modifications normales qui surviennent dans le cerveau d’une personne vieillissante en bonne santé. Ils rapportent avoir constaté une détérioration du synchronisme entre les régions antérieure et postérieure du cerveau. Ce déclin de la synchronisation s’expliquerait par la détérioration normale de la matière blanche, une structure cérébrale faite de fibres nerveuses chargées de véhiculer l’information entre les différentes parties du cerveau.

Parler deux langues retarde la démence ?

Incroyable, mais vrai ! Les premiers signes de démence surviendraient quatre ans plus tôt chez les personnes unilingues, comparativement à celles qui parlent plus d’une langue au quotidien. Des scientifiques canadiens affirment que le bilinguisme — peu importe les deux langues parlées — s’avère plus efficace que n’importe quel médicament pour ralentir le déclin cognitif.

Chez les personnes bilingues, le cerveau doit déployer un effort additionnel pour passer d’une langue à  l’autre, soutient Ellen Bialystok de l’Université York, à Toronto. Cet effort augmente l’apport sanguin au cerveau, assurant ainsi un meilleur fonctionnement des connexions nerveuses.

La stimulation ralentit le déclin cognitif ?

 C’est parfaitement exact. Des études ont montré que les programmes de stimulation cognitive bénéficient aux personnes atteintes de démence légère à modérée, au-delà de tout effet médicamenteux. À condition de cibler correctement la stimulation.

Ciblage

Pour une efficacité réelle, il est primordial de cibler les fonctions préservées des personnes atteintes de troubles cognitifs, et de leur offrir la possibilité de mobiliser leurs capacités. C’est cela qu’on appelle la stimulation. Son objectif est triple : améliorer les performances cognitives, transférer ces performances dans les activités de la vie quotidienne, et renforcer l’estime de soi.

Ainsi, en fonction des activités effectuées, elle peut faire progresser la personne âgée sur sa capacité de concentration et d’adaptation. De plus, il est avéré qu’une activité de stimulation adaptée contribue à réduire les manifestations dépressives, l’anxiété, l’opposition et l’agressivité.

C’est l’expérience que nous vous proposons chez ExoStim !

L’acide folique aiderait à préserver les facultés intellectuelles, c’est vrai docteur ?

 Absolument ! L’acide folique, mieux connu sous le nom de vitamine B9, préserve les facultés intellectuelles. L’équipe néerlandaise de chercheurs de Jane Durga a mené un essai clinique auprès de 800 sujets âgés de 50 ans à 70 ans.

Un supplément d’acide folique a amélioré la mémoire et la rapidité de traitement de l’information chez les patients traités par rapport à ceux qui recevaient un placebo.

Encore plus impressionnants, les sujets qui avaient pris le supplément durant trois ans ont obtenu, en moyenne, des résultats similaires à ceux d’individus qui auraient été âgés d’un an et demi de moins.

Pour les tests qui portaient sur la mémoire seulement, les mêmes participants ont eu un résultat semblable à des individus qui auraient eu cinq ans de moins ! Toujours selon cette équipe de recherche, un supplément de vitamine B9 peut ralentir le déclin des facultés auditives chez les personnes vieillissantes. Sacrée vitamine !

Il parait que boire du thé vert permet de conserver ses facultés cognitives ?

Oui, en 2006 par l’équipe de chercheurs  japonais du professeur Shinichi Kuriyama l’a démontré. Une consommation plus élevée de thé vert est associée à une prévalence plus faible de troubles cognitifs chez l’homme.

Pour cette étude, les scientifiques ont mesuré l’impact de la consommation de thé chez plus de 1000 sujets âgés de 70 ans et plus. En 2008, l’équipe du Prof. Ng Tze Pin, à Singapour, a fait le même constat en observant une population chinoise.

Bonne nouvelle pour les amateurs de café ! Une recherche américaine de 2013 a montré que pour toutes les études sur le thé et la plupart des études sur le café et la caféine, les estimations du déclin cognitif étaient plus faibles chez les consommateurs, bien qu’il n’y ait pas de quantification de dose réponse précise. Fait intéressant, les expériences indiquent un effet plus fort chez les femmes que chez les hommes.

Il parait que la marche rapide est un bon exercice pour le cerveau ?

C’est vraisemblable. Cela ne peut pas faire de mal de marcher, mais de là à dire que cet exercice contribue au cerveau, il y a un fossé ! L’activité physique semble produire des effets bénéfiques sur le cerveau vieillissant. Les chercheurs estiment qu’un mode de vie actif avec des quantités modérées d’activité physique améliorerait « probablement » les fonctions cognitives et cérébrales et « inverserait » même la désintégration neuronale fréquemment observée chez les personnes âgées.

Aussi encourageantes que puissent être les premières études sur le sujet, les conclusions restent au conditionnel. Plusieurs questions demeurent quant aux effets de l’exercice physique sur le cerveau.

Une étude a évalué les effets de l’activité physique sur le cerveau pendant six mois auprès de personnes âgées de 60 ans à 75 ans. Un groupe de sujets pratiquaient la marche rapide pendant 45 minutes trois fois par semaine. Un autre groupe s’adonnait à  la pratique d’exercices de musculation et d’étirements. Les marcheurs rapides ont amélioré leur forme physique ainsi que leurs fonctions cognitives. Ils ont développé leur mémoire et leur capacité de concentration, comparativement aux sujets de l’autre groupe.

La luminothérapie permettrait de réduire les pertes cognitives ?

 Cette information est vraisemblable. Selon une étude néerlandaise de 2008, l’exposition à  la lumière et la prise de suppléments de mélatonine pourraient améliorer l’humeur et le sommeil des personnes âgées atteintes de démence, en plus de ralentir le déclin cognitif. Alors que le cycle veille/sommeil est fréquemment perturbé chez les personnes souffrant de démence sénile, la lumière et la mélatonine ont une action régulatrice sur leur cycle circadien.

Lors de l’étude, les scientifiques ont installé des lumières destinées au traitement actif dans la salle commune des résidences. Les participants ont également reçu de la mélatonine en soirée, ou un placebo identique. Les sujets qui prenaient de la mélatonine sans être exposés à la lumière intense ont manifesté des symptômes de repli sur soi, rapportent les chercheurs. Cet effet indésirable n’est pas apparu chez ceux qui étaient également soumis à la luminothérapie.

Dans le groupe luminothérapie, mais qui ne prenait pas de mélatonine, on a remarqué des effets positifs sur l’humeur, le sommeil et la réduction de la perte cognitive. Selon les auteurs de l’étude, l’intensité lumineuse devrait être augmentée dans les foyers pour personnes souffrant de démence sénile.

La consommation de curcuma protège du déclin des facultés mentales qui accompagne le vieillissement.

Désolé de vous décevoir, mais à ce jour l’impact  sur les troubles cognitifs reste à démontrer. Des chercheurs de Singapour se sont penchés sur l’impact d’une consommation régulière de curcumine, une substance aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires contenue dans le curcuma. Les conclusions semblent encourageantes, mais ils restent très prudents quant à  attribuer à cette épice un effet protecteur clair.

Ils ont étudié la consommation de curcumine d’environ un millier de personnes âgées d’au moins 60 ans. Une consommation modérée de curcumine a été associée à une performance intellectuelle améliorée. Mais ces résultats n’établissent pas un lien causal direct et clair entre la consommation de curcumine et l’amélioration de la fonction cognitive. Les résultats peuvent être influencés par d’autres facteurs alimentaires, comme la consommation de légumes ou de gras.

Le programme d’entraînement du Dr Kawashima permettrait de se muscler le cerveau ?

Intox ! Le programme d’entraînement du Dr Kawashima est un jeu vidéo de réflexion sorti sur Nintendo DS en 2005, au Japon d’abord, puis partout dans le monde. Ce jeu a fait l’objet d’une intense campagne médiatique mondiale portée par l’actrice Nicole Kidman. En France, la comédienne Michèle Laroque a fait la promotion de l’application. La seule certitude à propos de ce jeu, c’est l’identité et la profession de son créateur.

Ryuta Kawashima est un neuropsychologue japonais. Il a montré dans ses recherches que pratiquer des jeux de réflexion conventionnels (des jeux de société, quoi) ne provoque pas une activité importante du cortex préfrontal (siège de la créativité, de la mémoire, de la communication et de la maîtrise de soi). Alors que la pratique de certains jeux vidéos stimule cette partie de notre cerveau. Partant de ce constat, notre professeur a conçu un programme censé stimuler encore plus fort le cortex préfrontal.

Ça a l’air génial, non ? Suffisamment pour décider Nintendo à en faire un jeu qui s’est vendu à plusieurs centaines de millions d’exemplaires dans le monde entier depuis sa sortie en 2006. Que le cerveau soit stimulé pour se développer ne fait aucun doute. Mais par quelles méthodes ?

Le subterfuge révélé:

Une équipe alsacienne de scientifiques a démontré l’impact cognitif de ce jeu grâce à une étude de terrain réalisée en 2008. Les chercheurs ont monté six tests répartis en deux protocoles d’évaluation. L’expérience devait étudier l’effet de la stimulation cognitive de ce type de jeu vidéo sur la mémoire de travail, le raisonnement perceptif et la vitesse de traitement.

Trois classes de CM1 ont joué les cobayes pour cette étude. Leurs capacités cognitives ont été mesurées avant et après une période d’entraînements avec le jeu vidéo Nintendo, des jeux classiques sur papier ou pas de jeux du tout. Les résultats furent sans appel : l’entraînement cérébral de Nintendo n’a que deux effets modestes sur les six tests élaborés. Et pour les deux effets où il est modestement efficace, le groupe contrôle faisait aussi bien avec les classiques jeux papier-crayon, sans rien faire de spécifique.

En conclusion, l’équipe alsacienne a estimé que les jeux vidéos devaient être perçus comme une simple distraction. Et malgré ces révélations accablantes, le jeu a poursuivi son incroyable ascension, jusqu’à une récente sortie sur Nintendo Switch.

ExoStim, le seul programme de stimulation cognitive validé par la science.

 Depuis son origine en 2014, le programme ExoStim se développe en partenariat avec le CNRS. C’est notre ADN, car nous tenons à contribuer réellement à la correction des troubles cognitifs. Les travaux scientifiques réalisés sur les neuf « solutions » de cet article apportent des réponses claires sur ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et ce qui fonctionne en partie.

Si vous cherchez une solution qui fonctionne à tous les coups, contre les troubles cognitifs, faites confiance à ExoStim.

Testez votre mémoire avec la nouvelle application Exostim !

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25 Oct
  Presse
Pas de retour à la normale pour les EHPAD

L’image des EHPAD est, depuis la crise du Covid-19, fortement dégradée. Le confinement en chambre, le nombre de décès, les restrictions sur les visites et le hiatus autour de la vaccination des soignants ont encore dégradé l’image que les Français ont de ces établissements. 


Conséquence : une baisse du taux d’occupation et des recettes, pour des charges inchangées, voire supérieures à cause des surcoûts liés à l’adaptation des établissements à la pandémie.

En outre, la crise a exacerbé les tensions préexistantes quant au manque de ressources, de matériels et de personnels dont souffrent chroniquement ces établissements.

Pour aller au-delà de la lecture médiatique très sombre, nous avons décidé de mener l’enquête sur le terrain et c’est une image bien différente de celle véhiculée par BFM TV qui se dessine. 

Les professionnels que nous avons rencontrés, nous ont raconté leur expérience de cette crise, les difficultés rencontrées pour protéger les résidents et les équipes, mais aussi la solidarité, l’entre-aide qui s’est formée pour continuer à accompagner les résidents.

Contrer la menace de la maladie

Pour les résidents et le personnel

Les EHPAD ont dû adapter leurs modes opératoires pour protéger leurs résidents face à la nouvelle maladie. Celle-ci s’est révélée particulièrement meurtrière parmi les résidents d’EHPAD lorsqu’elle était insuffisamment contenue. L’établissement de Korian à Mougins a été sous le feu des projecteurs au début de la crise, suite au décès de 39 résidents (sur 109) en mars 2020.

Les processus ont dû être revus en profondeur : les contacts physiques doivent être limités autant que possible, les activités de groupe sont proscrites. Des gestes du quotidien apparemment insignifiants (se prêter un crayon) sont remis en question.

Insuffisance des matériels de protection, des tests et vaccins

Les difficultés se sont succédé, la résolution de chaque problème semblant en créer un nouveau. Les établissements ont d’abord dû faire face au manque de matériel de protection. Pas de masques, pas de blouses. C’est ensuite le manque de tests qui a complexifié le travail des équipes et enfin, début 2020, les difficultés d’approvisionnement en vaccins. 

Contrairement aux épidémies de maladies respiratoires qui durent généralement 15 jours, la crise covid s’installe dans la durée et bien malin qui pourrait en prédire l’issue. 

Pour les soignants en Ehpad, la difficulté réside dans la capacité à protéger les résidents et les professionnels sur un temps indéfini.

Les conséquences de l'isolement

Le confinement en chambre à été particulièrement éprouvant pour tout le monde. Les résidents eux-mêmes, leur famille qui n’ont plus eu la possibilité de les voir, les soignants, qui ont dû, tant bien que mal, continuer d’accompagner et faire leur métier.

L’isolement et ses conséquences sont encore mal définis médicalement, mais les multiples sources de perturbations pour les résidents se sont traduites par des conséquences immédiates sur leur santé : dénutrition, aggravation de la perte d’autonomie, pathologies somatiques, psychologiques, perte de capacités cognitives, voire syndrome de glissement.

Les conséquences de cette décision ont été soulignées immédiatement par le Conseil National Professionnel de Gériatrie : « anorexie et amaigrissement, déclin cognitif accéléré, majoration de troubles du comportement, tristesse, … ». L’isolement quasi total des résidents en EHPAD a favorisé une dégradation de leurs conditions physiques et psychologiques, dont les conséquences sont difficiles à prévoir.

Les activités doivent être repensées pour faire face à l’isolement. Les activités de stimulation, plus que jamais nécessaires, sont adaptées avec les moyens du bord : outils numériques si possible, papier-crayon sinon. Les activités collectives font place aux activités individuelles.

Les difficultés organisationnelles

Un afflux de recommandations et incertitude réglementaire

Tout au long de la crise, les consignes gouvernementales sont instables. Elles tombent du jour au lendemain et une grande marge de décision est laissée à la discrétion des directeurs. Certains ont pris la décision de confiner les employés avec les résidents. D’autres ont adapté tous les plannings des employés (psychomotriciens, ergothérapeutes…) pour répondre aux besoins des résidents.

L’inquiétude des résidents et de leur famille est accentuée par les annonces gouvernementales parfois imprécises ou contradictoires. Les EHPAD redoublent leurs efforts en communication pour rassurer les proches et maintenir un lien pour les résidents avec l’extérieur.

De ces difficultés est née une grande solidarité entre les équipes mais aussi une collaboration avec les autres acteurs concernés : directions des groupes comme ARPAVIE, les autres EHPAD du territoire, les collectivités, les ARS… De nombreux échanges ont lieu pour déterminer les meilleures pratiques à mettre en place, ce qui fonctionne, ce qui fonctionne moins. Une aide est apportée pour les établissements qui manquent de matériel ou de personnel.

Un bilan à suivre de près

Les conséquences des décisions (confinement, isolement…) sont encore difficiles à déterminer. A court terme, des signes sur la santé mentale et physique des seniors ont été signalés. Mais quelle ampleur prendront-ils sur le long terme ?

La difficulté pour les EHPAD est de cultiver la culture de l’accompagnement, avec le soin.  L’accompagnement des résidents dans leur développement cognitif, personnel, est tout aussi important que leur santé physique.

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25 Oct
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Ils ont perdu des fonctions cognitives qu’ils ne pourront pas récupérer

Rencontre avec Clémentine Duval, psychomotricienne

La pandémie du Covid-19 a mis en lumière de nombreux dysfonctionnements dans le domaine de la santé. Plusieurs incohérences dues au manque de visibilité sur la situation ont conduit à une cacophonie des services, qui ont dû tant bien que mal s’adapter pour continuer à suivre les patients.

Les services à domicile ont été - sûrement plus que les autres - victimes de ces incohérences.

Certains sont d’abord jugés non essentiels (mars 2020) puis de nouveau essentiels en automne. Les services hospitaliers sont saturés, le maintien à domicile doit être privilégié, mais les aides à domicile ne sont pas reconnues par les pouvoirs publics. Tout comme les EHPAD, le manque de matériel et de personnels est accentué par la crise mais les systèmes publics peinent à coordonner leur réapprovisionnement…

Les services d’aides à domicile ont dû s’adapter pour soutenir les patients qu’ils suivent au quotidien et qui ont souffert d'un isolement aggravé par la pandémie.

Cet isolement n’est pas sans conséquence sur les facultés cognitives, en particulier pour les personnes souffrant de troubles cognitifs ou neurologiques. Clémentine Duval, psychomotricienne au SSIAD de Marines, nous parle de l’évolution de la situation des patients qu’elle suit, mais aussi des services d’aides à domicile.