Testés par la science : 9 remèdes aux troubles cognitifs passés au crible
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Ecrit le 26 Oct
Mise à jour le 14 Nov
par Ngaku Arthur, Lead Développeur
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Saviez-vous que 70 % des Français sont terrorisés à l’idée de contracter la maladie d’Alzheimer ? Pourquoi cette pathologie arrive-t-elle en seconde position — derrière le cancer et à égalité avec les AVC — dans le classement des affections les plus effrayantes ? Peut-être parce qu’elle est la plus grande menace à notre autonomie !

Dans un monde qui a érigé l’autonomie comme une liberté fondamentale, la peur d’une perte irrémédiable est le pire des maux. Et malheureusement, cette terreur fait le bonheur de marchands de miracles qui proposent des trucs préventifs ou curatifs à l’efficacité plus que douteuse. Les troubles cognitifs et les moyens de s’en prémunir font l’objet d’affirmations parfois utiles, mais quand même souvent erronées, voire franchement fallacieuses. Les arrangements avec la vérité ne profitent pas toujours aux personnes atteintes par cette pathologie.

Chez ExoStim, nous sommes obsédés par la preuve scientifique. Aussi, afin de vous éviter toute déconvenue avec des placebos, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir si les 9 plus célèbres remèdes aux troubles cognitifs sont réellement efficaces. Surprises garanties.

Perdre la mémoire en vieillissant, c’est normal ?

Oui, c’est normal… dans une certaine mesure !

Il est naturel que certaines des fonctions du cerveau déclinent avec l’âge. Même en l’absence d’une maladie d’Alzheimer. C’est ce qu’indiquent les résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’Université de Harvard auprès d’adultes âgés de 60 à  93 ans.

Les scientifiques américains ont eu recours à  des IRM pour observer les modifications normales qui surviennent dans le cerveau d’une personne vieillissante en bonne santé. Ils rapportent avoir constaté une détérioration du synchronisme entre les régions antérieure et postérieure du cerveau. Ce déclin de la synchronisation s’expliquerait par la détérioration normale de la matière blanche, une structure cérébrale faite de fibres nerveuses chargées de véhiculer l’information entre les différentes parties du cerveau.

Parler deux langues retarde la démence ?

Incroyable, mais vrai ! Les premiers signes de démence surviendraient quatre ans plus tôt chez les personnes unilingues, comparativement à celles qui parlent plus d’une langue au quotidien. Des scientifiques canadiens affirment que le bilinguisme — peu importe les deux langues parlées — s’avère plus efficace que n’importe quel médicament pour ralentir le déclin cognitif.

Chez les personnes bilingues, le cerveau doit déployer un effort additionnel pour passer d’une langue à  l’autre, soutient Ellen Bialystok de l’Université York, à Toronto. Cet effort augmente l’apport sanguin au cerveau, assurant ainsi un meilleur fonctionnement des connexions nerveuses.

La stimulation ralentit le déclin cognitif ?

 C’est parfaitement exact. Des études ont montré que les programmes de stimulation cognitive bénéficient aux personnes atteintes de démence légère à modérée, au-delà de tout effet médicamenteux. À condition de cibler correctement la stimulation.

Ciblage

Pour une efficacité réelle, il est primordial de cibler les fonctions préservées des personnes atteintes de troubles cognitifs, et de leur offrir la possibilité de mobiliser leurs capacités. C’est cela qu’on appelle la stimulation. Son objectif est triple : améliorer les performances cognitives, transférer ces performances dans les activités de la vie quotidienne, et renforcer l’estime de soi.

Ainsi, en fonction des activités effectuées, elle peut faire progresser la personne âgée sur sa capacité de concentration et d’adaptation. De plus, il est avéré qu’une activité de stimulation adaptée contribue à réduire les manifestations dépressives, l’anxiété, l’opposition et l’agressivité.

C’est l’expérience que nous vous proposons chez ExoStim !

L’acide folique aiderait à préserver les facultés intellectuelles, c’est vrai docteur ?

 Absolument ! L’acide folique, mieux connu sous le nom de vitamine B9, préserve les facultés intellectuelles. L’équipe néerlandaise de chercheurs de Jane Durga a mené un essai clinique auprès de 800 sujets âgés de 50 ans à 70 ans.

Un supplément d’acide folique a amélioré la mémoire et la rapidité de traitement de l’information chez les patients traités par rapport à ceux qui recevaient un placebo.

Encore plus impressionnants, les sujets qui avaient pris le supplément durant trois ans ont obtenu, en moyenne, des résultats similaires à ceux d’individus qui auraient été âgés d’un an et demi de moins.

Pour les tests qui portaient sur la mémoire seulement, les mêmes participants ont eu un résultat semblable à des individus qui auraient eu cinq ans de moins ! Toujours selon cette équipe de recherche, un supplément de vitamine B9 peut ralentir le déclin des facultés auditives chez les personnes vieillissantes. Sacrée vitamine !

Il parait que boire du thé vert permet de conserver ses facultés cognitives ?

Oui, en 2006 par l’équipe de chercheurs  japonais du professeur Shinichi Kuriyama l’a démontré. Une consommation plus élevée de thé vert est associée à une prévalence plus faible de troubles cognitifs chez l’homme.

Pour cette étude, les scientifiques ont mesuré l’impact de la consommation de thé chez plus de 1000 sujets âgés de 70 ans et plus. En 2008, l’équipe du Prof. Ng Tze Pin, à Singapour, a fait le même constat en observant une population chinoise.

Bonne nouvelle pour les amateurs de café ! Une recherche américaine de 2013 a montré que pour toutes les études sur le thé et la plupart des études sur le café et la caféine, les estimations du déclin cognitif étaient plus faibles chez les consommateurs, bien qu’il n’y ait pas de quantification de dose réponse précise. Fait intéressant, les expériences indiquent un effet plus fort chez les femmes que chez les hommes.

Il parait que la marche rapide est un bon exercice pour le cerveau ?

C’est vraisemblable. Cela ne peut pas faire de mal de marcher, mais de là à dire que cet exercice contribue au cerveau, il y a un fossé ! L’activité physique semble produire des effets bénéfiques sur le cerveau vieillissant. Les chercheurs estiment qu’un mode de vie actif avec des quantités modérées d’activité physique améliorerait « probablement » les fonctions cognitives et cérébrales et « inverserait » même la désintégration neuronale fréquemment observée chez les personnes âgées.

Aussi encourageantes que puissent être les premières études sur le sujet, les conclusions restent au conditionnel. Plusieurs questions demeurent quant aux effets de l’exercice physique sur le cerveau.

Une étude a évalué les effets de l’activité physique sur le cerveau pendant six mois auprès de personnes âgées de 60 ans à 75 ans. Un groupe de sujets pratiquaient la marche rapide pendant 45 minutes trois fois par semaine. Un autre groupe s’adonnait à  la pratique d’exercices de musculation et d’étirements. Les marcheurs rapides ont amélioré leur forme physique ainsi que leurs fonctions cognitives. Ils ont développé leur mémoire et leur capacité de concentration, comparativement aux sujets de l’autre groupe.

La luminothérapie permettrait de réduire les pertes cognitives ?

 Cette information est vraisemblable. Selon une étude néerlandaise de 2008, l’exposition à  la lumière et la prise de suppléments de mélatonine pourraient améliorer l’humeur et le sommeil des personnes âgées atteintes de démence, en plus de ralentir le déclin cognitif. Alors que le cycle veille/sommeil est fréquemment perturbé chez les personnes souffrant de démence sénile, la lumière et la mélatonine ont une action régulatrice sur leur cycle circadien.

Lors de l’étude, les scientifiques ont installé des lumières destinées au traitement actif dans la salle commune des résidences. Les participants ont également reçu de la mélatonine en soirée, ou un placebo identique. Les sujets qui prenaient de la mélatonine sans être exposés à la lumière intense ont manifesté des symptômes de repli sur soi, rapportent les chercheurs. Cet effet indésirable n’est pas apparu chez ceux qui étaient également soumis à la luminothérapie.

Dans le groupe luminothérapie, mais qui ne prenait pas de mélatonine, on a remarqué des effets positifs sur l’humeur, le sommeil et la réduction de la perte cognitive. Selon les auteurs de l’étude, l’intensité lumineuse devrait être augmentée dans les foyers pour personnes souffrant de démence sénile.

La consommation de curcuma protège du déclin des facultés mentales qui accompagne le vieillissement.

Désolé de vous décevoir, mais à ce jour l’impact  sur les troubles cognitifs reste à démontrer. Des chercheurs de Singapour se sont penchés sur l’impact d’une consommation régulière de curcumine, une substance aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires contenue dans le curcuma. Les conclusions semblent encourageantes, mais ils restent très prudents quant à  attribuer à cette épice un effet protecteur clair.

Ils ont étudié la consommation de curcumine d’environ un millier de personnes âgées d’au moins 60 ans. Une consommation modérée de curcumine a été associée à une performance intellectuelle améliorée. Mais ces résultats n’établissent pas un lien causal direct et clair entre la consommation de curcumine et l’amélioration de la fonction cognitive. Les résultats peuvent être influencés par d’autres facteurs alimentaires, comme la consommation de légumes ou de gras.

Le programme d’entraînement du Dr Kawashima permettrait de se muscler le cerveau ?

Intox ! Le programme d’entraînement du Dr Kawashima est un jeu vidéo de réflexion sorti sur Nintendo DS en 2005, au Japon d’abord, puis partout dans le monde. Ce jeu a fait l’objet d’une intense campagne médiatique mondiale portée par l’actrice Nicole Kidman. En France, la comédienne Michèle Laroque a fait la promotion de l’application. La seule certitude à propos de ce jeu, c’est l’identité et la profession de son créateur.

Ryuta Kawashima est un neuropsychologue japonais. Il a montré dans ses recherches que pratiquer des jeux de réflexion conventionnels (des jeux de société, quoi) ne provoque pas une activité importante du cortex préfrontal (siège de la créativité, de la mémoire, de la communication et de la maîtrise de soi). Alors que la pratique de certains jeux vidéos stimule cette partie de notre cerveau. Partant de ce constat, notre professeur a conçu un programme censé stimuler encore plus fort le cortex préfrontal.

Ça a l’air génial, non ? Suffisamment pour décider Nintendo à en faire un jeu qui s’est vendu à plusieurs centaines de millions d’exemplaires dans le monde entier depuis sa sortie en 2006. Que le cerveau soit stimulé pour se développer ne fait aucun doute. Mais par quelles méthodes ?

Le subterfuge révélé:

Une équipe alsacienne de scientifiques a démontré l’impact cognitif de ce jeu grâce à une étude de terrain réalisée en 2008. Les chercheurs ont monté six tests répartis en deux protocoles d’évaluation. L’expérience devait étudier l’effet de la stimulation cognitive de ce type de jeu vidéo sur la mémoire de travail, le raisonnement perceptif et la vitesse de traitement.

Trois classes de CM1 ont joué les cobayes pour cette étude. Leurs capacités cognitives ont été mesurées avant et après une période d’entraînements avec le jeu vidéo Nintendo, des jeux classiques sur papier ou pas de jeux du tout. Les résultats furent sans appel : l’entraînement cérébral de Nintendo n’a que deux effets modestes sur les six tests élaborés. Et pour les deux effets où il est modestement efficace, le groupe contrôle faisait aussi bien avec les classiques jeux papier-crayon, sans rien faire de spécifique.

En conclusion, l’équipe alsacienne a estimé que les jeux vidéos devaient être perçus comme une simple distraction. Et malgré ces révélations accablantes, le jeu a poursuivi son incroyable ascension, jusqu’à une récente sortie sur Nintendo Switch.

ExoStim, le seul programme de stimulation cognitive validé par la science.

 Depuis son origine en 2014, le programme ExoStim se développe en partenariat avec le CNRS. C’est notre ADN, car nous tenons à contribuer réellement à la correction des troubles cognitifs. Les travaux scientifiques réalisés sur les neuf « solutions » de cet article apportent des réponses claires sur ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et ce qui fonctionne en partie.

Si vous cherchez une solution qui fonctionne à tous les coups, contre les troubles cognitifs, faites confiance à ExoStim.

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25 Oct
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Pas de retour à la normale pour les EHPAD

L’image des EHPAD est, depuis la crise du Covid-19, fortement dégradée. Le confinement en chambre, le nombre de décès, les restrictions sur les visites et le hiatus autour de la vaccination des soignants ont encore dégradé l’image que les Français ont de ces établissements. 


Conséquence : une baisse du taux d’occupation et des recettes, pour des charges inchangées, voire supérieures à cause des surcoûts liés à l’adaptation des établissements à la pandémie.

En outre, la crise a exacerbé les tensions préexistantes quant au manque de ressources, de matériels et de personnels dont souffrent chroniquement ces établissements.

Pour aller au-delà de la lecture médiatique très sombre, nous avons décidé de mener l’enquête sur le terrain et c’est une image bien différente de celle véhiculée par BFM TV qui se dessine. 

Les professionnels que nous avons rencontrés, nous ont raconté leur expérience de cette crise, les difficultés rencontrées pour protéger les résidents et les équipes, mais aussi la solidarité, l’entre-aide qui s’est formée pour continuer à accompagner les résidents.

Contrer la menace de la maladie

Pour les résidents et le personnel

Les EHPAD ont dû adapter leurs modes opératoires pour protéger leurs résidents face à la nouvelle maladie. Celle-ci s’est révélée particulièrement meurtrière parmi les résidents d’EHPAD lorsqu’elle était insuffisamment contenue. L’établissement de Korian à Mougins a été sous le feu des projecteurs au début de la crise, suite au décès de 39 résidents (sur 109) en mars 2020.

Les processus ont dû être revus en profondeur : les contacts physiques doivent être limités autant que possible, les activités de groupe sont proscrites. Des gestes du quotidien apparemment insignifiants (se prêter un crayon) sont remis en question.

Insuffisance des matériels de protection, des tests et vaccins

Les difficultés se sont succédé, la résolution de chaque problème semblant en créer un nouveau. Les établissements ont d’abord dû faire face au manque de matériel de protection. Pas de masques, pas de blouses. C’est ensuite le manque de tests qui a complexifié le travail des équipes et enfin, début 2020, les difficultés d’approvisionnement en vaccins. 

Contrairement aux épidémies de maladies respiratoires qui durent généralement 15 jours, la crise covid s’installe dans la durée et bien malin qui pourrait en prédire l’issue. 

Pour les soignants en Ehpad, la difficulté réside dans la capacité à protéger les résidents et les professionnels sur un temps indéfini.

Les conséquences de l'isolement

Le confinement en chambre à été particulièrement éprouvant pour tout le monde. Les résidents eux-mêmes, leur famille qui n’ont plus eu la possibilité de les voir, les soignants, qui ont dû, tant bien que mal, continuer d’accompagner et faire leur métier.

L’isolement et ses conséquences sont encore mal définis médicalement, mais les multiples sources de perturbations pour les résidents se sont traduites par des conséquences immédiates sur leur santé : dénutrition, aggravation de la perte d’autonomie, pathologies somatiques, psychologiques, perte de capacités cognitives, voire syndrome de glissement.

Les conséquences de cette décision ont été soulignées immédiatement par le Conseil National Professionnel de Gériatrie : « anorexie et amaigrissement, déclin cognitif accéléré, majoration de troubles du comportement, tristesse, … ». L’isolement quasi total des résidents en EHPAD a favorisé une dégradation de leurs conditions physiques et psychologiques, dont les conséquences sont difficiles à prévoir.

Les activités doivent être repensées pour faire face à l’isolement. Les activités de stimulation, plus que jamais nécessaires, sont adaptées avec les moyens du bord : outils numériques si possible, papier-crayon sinon. Les activités collectives font place aux activités individuelles.

Les difficultés organisationnelles

Un afflux de recommandations et incertitude réglementaire

Tout au long de la crise, les consignes gouvernementales sont instables. Elles tombent du jour au lendemain et une grande marge de décision est laissée à la discrétion des directeurs. Certains ont pris la décision de confiner les employés avec les résidents. D’autres ont adapté tous les plannings des employés (psychomotriciens, ergothérapeutes…) pour répondre aux besoins des résidents.

L’inquiétude des résidents et de leur famille est accentuée par les annonces gouvernementales parfois imprécises ou contradictoires. Les EHPAD redoublent leurs efforts en communication pour rassurer les proches et maintenir un lien pour les résidents avec l’extérieur.

De ces difficultés est née une grande solidarité entre les équipes mais aussi une collaboration avec les autres acteurs concernés : directions des groupes comme ARPAVIE, les autres EHPAD du territoire, les collectivités, les ARS… De nombreux échanges ont lieu pour déterminer les meilleures pratiques à mettre en place, ce qui fonctionne, ce qui fonctionne moins. Une aide est apportée pour les établissements qui manquent de matériel ou de personnel.

Un bilan à suivre de près

Les conséquences des décisions (confinement, isolement…) sont encore difficiles à déterminer. A court terme, des signes sur la santé mentale et physique des seniors ont été signalés. Mais quelle ampleur prendront-ils sur le long terme ?

La difficulté pour les EHPAD est de cultiver la culture de l’accompagnement, avec le soin.  L’accompagnement des résidents dans leur développement cognitif, personnel, est tout aussi important que leur santé physique.

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25 Oct
  Particulier
Ils ont perdu des fonctions cognitives qu’ils ne pourront pas récupérer

Rencontre avec Clémentine Duval, psychomotricienne

La pandémie du Covid-19 a mis en lumière de nombreux dysfonctionnements dans le domaine de la santé. Plusieurs incohérences dues au manque de visibilité sur la situation ont conduit à une cacophonie des services, qui ont dû tant bien que mal s’adapter pour continuer à suivre les patients.

Les services à domicile ont été - sûrement plus que les autres - victimes de ces incohérences.

Certains sont d’abord jugés non essentiels (mars 2020) puis de nouveau essentiels en automne. Les services hospitaliers sont saturés, le maintien à domicile doit être privilégié, mais les aides à domicile ne sont pas reconnues par les pouvoirs publics. Tout comme les EHPAD, le manque de matériel et de personnels est accentué par la crise mais les systèmes publics peinent à coordonner leur réapprovisionnement…

Les services d’aides à domicile ont dû s’adapter pour soutenir les patients qu’ils suivent au quotidien et qui ont souffert d'un isolement aggravé par la pandémie.

Cet isolement n’est pas sans conséquence sur les facultés cognitives, en particulier pour les personnes souffrant de troubles cognitifs ou neurologiques. Clémentine Duval, psychomotricienne au SSIAD de Marines, nous parle de l’évolution de la situation des patients qu’elle suit, mais aussi des services d’aides à domicile.



Photo de Clémentine Duval

Clémentine Duval est psychomotricienne au sein du service de soins infirmiers à domicile SSIAD de Marines de la Croix-Rouge. Elle coordonne les parcours de soins et les intervenants de l'équipe spécialisée Alzheimer.

Rencontre avec Clémentine Duval

Pouvez-vous présenter le SSIAD (Service de soins infirmiers à domicile) de Marines ?

Nous avons en charge un maximum de 30 personnes par semaine pendant 15 séances. Je fais une première évaluation de la mémoire de la personne et des troubles cognitifs. Ensuite une assistante en soins gérontologique qui fait partie de l'équipe de l'ESA vient réaliser les séances avec les objectifs que j'ai déterminés. Je reviens au milieu et en fin de prise en charge pour évaluer le besoin. L'objectif, c'est de mettre en place des relais pour les personnes qui ont des troubles cognitifs à domicile, pour qu'ils ne se sentent pas isolés. Il faut qu'elles soient stimulées et qu'elles puissent rester à domicile et maintenir leur autonomie au maximum.

À l'ESA on s'occupe uniquement de personnes avec des troubles cognitifs, mais au SSIAD le spectre est plus large. Nous sommes en charge de personnes atteintes de troubles cognitifs mais aussi neurologiques ou encore en situation de handicap.

Vous êtes-vous rendu compte de l’ampleur qu’allait prendre la crise sanitaire ? Y avait-il des signes annonciateurs dans votre fonctionnement ?

Cela a été marqué pendant le premier confinement, même si quelques semaines avant c’était déjà compliqué. L'ESA a été obligée de fermer ses services car on ne faisait pas partie des services essentiels. Pendant le premier confinement ils nous ont fermé pendant deux mois.

Pour le SSIAD, c'est vraiment pendant le premier confinement qu'il y a eu une grosse prise de conscience.

Ça a été très compliqué parce que les aidants ou les personnes qui s'occupent des personnes malades à domicile se sont trouvées sans rien du jour au lendemain. Les centres d'accueil de jour ont fermé, les associations qui prenaient en charge les personnes pour soulager les aidants comme France Alzheimer et les haltes répit ont fermé. Ça a été difficile pour eux, pour nous aussi, parce qu'on a essayé de maintenir un lien avec les personnes les plus isolées par téléphone en les appelant régulièrement.

Sauf que c'est compliqué parce que parmi ces personnes, certaines ne sont même plus en capacité de décrocher le téléphone. D’autant que ça ne remplace pas le contact humain. Et puis, on va dire que les réseaux d'information tels que BFM TV ou LCI n'ont pas aidé à rassurer les personnes âgées (rires).

Au niveau du SSIAD nous avons dû adapter notre façon d'intervenir à domicile. Tout un protocole de désinfection des mains, des voitures de service, du matériel a dû être mis en place, avec en plus le port du masque et les blouses.

Et au niveau relationnel, certains patients qui ont des troubles cognitifs nous ont vu habillés en blouse. Nous avons dû leur expliquer qu'il y avait un virus, qu'on devait se protéger, qu'on arrêtait les serrages de main. Il y avait des personnes très tactiles avec peu de passage dans la journée donc ça a été compliqué de leur faire entendre que tout ça c'était fini.

Mais là où ça a été encore plus marqué, c'est quand on a repris l'activité. Quand j'ai refait mes évaluations cognitives, les personnes avaient perdu 5 points sur chaque évaluation (sur 30). C'est énorme. Ils ont été coupés de tout et ils ont perdu des fonctions cognitives qu'ils ne pourront pas récupérer. Quand c'est perdu, c'est perdu. Ça a été vraiment une grosse claque, c'était très compliqué pour les personnes âgées.

Après les deux mois de fermeture vous avez pu reprendre votre activité comme avant ?

On n'a pas eu d'informations de l'ARS, donc chacun faisait à sa sauce. Certains ESA ont décidé de reprendre progressivement l'activité en prenant d'abord les personnes les plus isolées. Nous, en tant qu'ESA de campagne, nous nous occupons de personnes plus isolées et nous avons choisi de reprendre tout le monde au même niveau, ainsi que de reprendre certains patients à qui il ne restait que quelques séances pendant 4-5 séances supplémentaires pour ne pas les laisser sans rien à cause de la coupure. Et on a repris l'activité comme avant.

Comme au SSIAD on a dû adapter nos protocoles : port du masque, lavage des mains... On a dû privilégier des supports qui pouvaient se désinfecter, donc éviter les jeux de cartes, ces choses-là. Ou alors papier crayon à condition qu'ils restent chez la personne.

On avait monté un dossier auprès de la conférence des financeurs pour avoir les tablettes numériques, ce qui a été mis en place en fin d'année. Ça nous a permis de mettre en place des relais et de pouvoir poursuivre les séances à distance.

Est ce qu'il y a eu des changements dans la manière de fonctionner avec les collègues ?

L’organisation interne a dû être modifiée. Sur toute l’année 2020, toutes les réunions d’équipes avec tous les intervenants ont dû être supprimées, tout simplement parce qu’on ne pouvait pas accueillir tous les salariés.

Pour les petites équipes, comme à l’ESA, nous sommes 5, donc nous avons pu continuer à coordonner les soins et les dossiers ensemble.

Ce qui a changé aussi, c'est que les salariés ont été plus sur le qui-vive face aux symptômes du covid, car on a eu des patients et des salariés atteints pendant la seconde vague.

Les dossiers patients numériques, en place avant la pandémie, nous ont permis de continuer de travailler et de mettre à jour régulièrement les données des patients. Là dessus, il n'y a pas eu de changement.

Est-ce qu'il y a eu un appui de la Croix rouge nationale ? Est ce que faire partie d'une grande organisation représente un avantage ?

La Croix Rouge a mis en place au début de la crise sanitaire ce qu'ils appelaient "Croix-rouge TV". Tous les midis, le président national délivrait un communiqué pour toutes les structures Croix-Rouge qui nous informait au jour le jour de ce qui se passait au niveau du Covid dans les régions et ce qui allait être mis en place aussi bien pour les salariés que pour les patients. Ça permettait d'avoir les informations au même moment pour tous les salariés.

Au niveau du matériel de protection, masques, gel hydroalcoolique on a été pas mal épaulé par la Croix-Rouge. Notre direction nous appelait toutes les semaines pour faire des points régulièrement. Si on avait besoin d'autre chose, si on éprouvait des difficultés on pouvait aussi communiquer avec les EHPAD s'il y avait besoin d'un surplus de matériel. La Croix-Rouge était quand même un avantage face à la crise sanitaire.

Par ailleurs, puisque je n'étais plus sur l'ESA au niveau de l'équipe, j'ai proposé des séances de relaxation pour les salariés pour leur permettre de souffler un peu, parce qu'ils étaient aussi très angoissés. C'était aussi l'occasion de parler de tout le stress que cela engendre au niveau de leur profession.

Y a-t-il eu des échanges avec d'autres SSIAD / SAAD / ESA pour le matériel ?

Il y a un SAAD qui n'est pas la Croix-rouge qui fait des permanences dans nos locaux. On a des patients communs donc on a pu se coordonner avec eux sur le secteur. À un moment, on a eu des problèmes pour assurer certains soins parce qu'on était en sous-effectif. Nos salariés ont fait des heures supplémentaires et les salariés du SAAD, parce qu'ils sont habilités pour l'aide à la toilette, nous ont prêté main forte ponctuellement pour nous permettre de pouvoir tourner et que tout le monde puisse avoir ses soins comme il faut.

Au niveau des SSIAD et des ESA on n'a pas eu beaucoup de réunions mais on a eu un échange avec tous les SSIAD du 95 (pas nécessairement Croix-rouge) sur leurs difficultés pendant la crise. Ce qui ressort principalement, c'est le manque de personnel : le Ségur de la santé est passé pour l'hospitalier mais pas pour le domicile. On avait déjà du mal à recruter, mais là ça s'est accentué.

Ces échanges sont-ils impulsés par le département ou organisés entre vous ?

On organise tout entre nous. On a un groupe d'échange par mail qui permet de contacter les autres services s'il y a des difficultés et d'organiser des réunions. Ça existait avant la crise mais les réunions étaient moins fréquentes, à peu près tous les six mois. Ça s'est accéléré avec la crise, on s'est retrouvés pris au dépourvu parce que pendant le premier confinement on était non essentiels puis on est passé essentiel.

Et puis, l'ARS avait du mal aussi, donnait des recommandations, mais sans être explicite. C'était bien d'avoir ces réunions là pour en discuter, pour se mettre tous d'accord et qu'on avance tous dans la même direction. Ça a permis d'homogénéiser les fonctionnements.

Est-ce que vous avez pu échanger avec les autres pouvoirs publics : collectivités locales notamment ?

On a eu des échanges, mais... Je pense que la crise sanitaire a aussi surpris les pouvoirs publics. Ce qui a été difficile pour nous dans le Vexin c’est qu’il n’y a pas de relais. On avait un centre d'accueil de jour qui a fermé. On est vraiment en solo pour les personnes âgées.

Au niveau associatif, les seules associations qui sont présentes, un peu soutenues par la mairie et la commune est la halte Répit Détente Alzheimer tenue par des bénévoles Croix-Rouge donc proche de notre fonctionnement. Eux ont dû fermer le lieu d'accueil et ne faisaient que du domicile.

Les mairies ont mis en place des centres de dépistage et nous ont appelé pour savoir si on avait assez de masques, de gel, etc. Des entreprises aussi nous ont contactés, parfois pour des dons.

Eux ont dû gérer le dépistage. Maintenant on est dans la vaccination. Donc, encore une fois, chacun fait un peu dans son coin. Par exemple, la MAIA nous a demandé de recenser les personnes qui voulaient se faire  vacciner au niveau de l'ESA et du SSIAD. Avant même qu'on leur rende, l'ARS avait déjà mis en place des vaccinations à domicile. La MAIA a organisé d'autres équipes via les SSIAD et les infirmières libérales. Les mairies aussi ont mis en place des équipes mobiles de vaccination, le tout sans se coordonner.

Chacun veut bien faire, mais les acteurs publics ont du mal à se coordonner. Sachant que la MAIA a été mise en place il y a un an, donc pendant la crise sanitaire. Ça manque un peu de coordination mais on s'en sort.

Est-ce que vous avez jugé l'information offerte aux patients et à leurs proches suffisante en quantité et en qualité ?

Alors on a joué un rôle, car il y a eu trop d'informations pour les aidants et les personnes accompagnées. On s'est retrouvés avec beaucoup de personnes qui nous ont posé des questions du type : "est ce que si je vais voir ma mère, il faut que je me fasse tester toutes les semaines?" ; "Est ce que si je porte un masque, et que je me lave les mains je peux quand même aller la voir?" etc.

J'ai aussi des patients qui se sont complètement isolés, qui ont arrêté de faire leurs courses... Il a fallu trouver le juste milieu au niveau de l'information pour leur expliquer que oui, il fallait mettre en place les gestes barrière, qu'il fallait se laver les mains, etc.  Mais qu'il fallait rester quand même humain et que, dans la maladie d'Alzheimer il y a besoin de liens sociaux.

On a temporisé avec les infos qu'ils recevaient de plusieurs sources. Il y a eu pas mal de questions autour de la vaccination : "où se faire vacciner", "comment ça se passe", des questions concernant les types de vaccin, etc.

Après, on a eu aussi l'effet inverse, c'est-à-dire des familles qui continuaient à voir leurs proches sans masque, des familles qui ont en plus été testées positives au covid. Dans ces cas-là on a dû faire de la prévention sur l'intérêt du masque et de se laver les mains. On était complémentaires à toutes les informations qu'ils ont reçues par ailleurs. Pour les personnes âgées ç'a été compliqué à mettre en place mais depuis un an ils comprennent, le masque, se laver les mains, ça a pris du temps mais maintenant c'est intégré dans le quotidien. On a été là pour rassurer, et répondre à des petites questions sur des points précis. Mais de façon générale les gens ont été plutôt surinformés.
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Développer l’accompagnement en EHPAD, malgré la crise du COVID-19

Rencontre avec Marianne Pannetier, Directrice de l'EHPAD du Bois-Doucet, ARPAV

Il y aura un avant et un après la crise sanitaire du Covid 19 pour les EHPAD. La crise qui a touché plus sévèrement les populations âgées, a provoqué un véritable séisme dans les institutions telles les EHPAD. Cette crise a été une souffrance pour les résidents, pour les familles et pour les soignants.

Les décisions à prendre pour protéger les résidents de la maladie et préserver la santé des équipes soignantes, ont pu être mal perçues, mal comprises, mal suivies, dû à la sévérité de la situation.

En 2020, les trois quarts des Ehpad ont eu au moins un résident atteint et un établissement sur cinq a connu un épisode dit « critique ». La campagne de vaccination ayant débuté dans les Ehpad en toute fin d'année 2020, progressivement, les contaminations baissent. On dénombre moins de 100 nouveaux épisodes par semaine depuis début mai 2021.

Rencontre avec Marianne Pannetier, Directrice de l'EHPAD du Bois-Doucet, ARPAVIE

À quel moment vous êtes-vous rendu compte que cette crise sanitaire allait être différente des précédentes que vous auriez pu connaître ?

Nous n’avons jamais connu d'autres crises que celle-là dans les EHPAD. Nous, les directeurs, nous avons compris que ça allait être très compliqué dès le départ parce qu'on n'avait pas d'échéance. La problématique de cette épidémie, contrairement à une grippe ou une autre épidémie d'infections respiratoires qui durent 15 jours-3 semaines, là nous n’avions pas de date de fin. Ce ne sont pas les mesures gouvernementales qui nous ont inquiétés mais plus de se dire combien de temps il allait falloir tenir avec cette crise.

Quelles ont été vos relations avec les acteurs institutionnels, notamment l'ARS ou les collectivités territoriales ?

On a eu la chance que l'ARS et le département aient été d'un grand soutien, puisqu'ils ont déployé très vite des moyens qui ont pu répondre à toutes les problématiques qu'on pouvait rencontrer. Des problématiques de gestion de la crise ou des problématiques humaines. On a reçu des appels très bienveillants des autorités qui étaient là pour nous aider et nous accompagner. Quelles que soient les situations qu'on pouvait rencontrer sur les établissements et sans jugement ou a priori sur les établissements.

Au niveau local, nous avons de très bons rapports avec la commune, avec le CCAS et puis le maire de la commune. Il y a eu beaucoup de solidarité pendant la crise sanitaire et beaucoup d'attention, portée en tout cas à l'accompagnement des personnes âgées.

Comment l'annonce du confinement en chambre d'abord, puis le maintien sur le long terme de ces mesures ont été vécues à la fois par les résidents et par leurs proches ?

Pour les résidents, ça a été subi. Ils n'ont pas eu le choix. Il a fallu travailler en équipe sur la façon de rassurer, parce que la difficulté quand les résidents ont été confinés était qu'il n'y avait plus de visibilité pour les proches sur ce qui se passait dans l'EHPAD.

Il a fallu rassurer les familles et casser ce cloisonnement entre l'extérieur et l'EHPAD. On a mis en place des Skype entre les résidents et leur famille, des cellules d'accompagnement téléphonique pour qu'ils puissent avoir leur proche au téléphone. On a transmis un maximum d'informations sur la vie de l'établissement par mail aux familles.

La communication avec les familles était primordiale. La disponibilité de la direction pour tout questionnement de famille était très importante aussi.

J'ai retravaillé l'organisation des équipes pour que les équipes soient au plus près des résidents dans leur chambre. Comme toutes les activités collectives étaient annulées, on a recentré tous nos accompagnements sur de l'accompagnement individuel.

On a également eu tout un travail, un questionnement en équipe pour repenser notre métier afin que les résidents se sentent le moins isolés possible.

Quelles sont les activités individuelles que vous avez pu proposer ?

C'est passé de la simple rencontre avec des visites en chambre à des activités sportives, de la stimulation cognitive avec des tablettes ou d’autres outils...

Les accompagnements individuels ne se limitent pas à la chambre. On avait mis en place dans l'établissement des sorties, puisqu’on a la chance d'avoir un beau jardin. Les accompagnements individuels, étaient aussi décidés en fonction de la demande de chaque résident et en fonction des métiers représentés dans l'EHPAD.

Avez-vous utilisé de nouveaux outils ?

On a surtout proposé de nouvelles activités à partir de l'existant, avec les moyens développés. Et on a le numérique qui s'est développé. On a eu des dons de tablettes par la Fondation de France et des entreprises locales qui nous ont permis de faire beaucoup plus de visio avec les familles et d'accompagnement de stimulation cognitive.

Comment vos équipes ont-elles réussi à traverser la crise ?

Il y a eu un sentiment de peur. Les professionnels avaient peur de ramener le virus dans leurs familles. Il y a eu aussi la peur que l’équipe soit touchée et d'être en sous-effectif. Il y a eu aussi un sentiment d'impuissance. Il y a toujours ce sentiment de se dire est-ce qu’on fait bien notre travail ?

Le point positif, c'est qu'il y a eu beaucoup de solidarité entre les équipes. Elles se sont vraiment serrées les coudes et se sont motivées entre elles pour pouvoir avancer. C'est cette solidarité qui nous a permis de nous organiser très rapidement.

Comment est-ce que la crise a affecté le travail des salarié.e.s ?

J'ai beaucoup de salariées: les psychomotriciens, les ergothérapeutes, qui ont fonctionné ainsi : elles ont décalé leurs horaires de travail pour être présentes sur les temps forts des résidents, sur les temps où ils avaient besoin.

Ils arrivaient plus tard le matin pour accompagner plusieurs résidents en chambre surtout lors de la prise des repas, pour éviter la perte d’appétit. Le soir pareil au lieu de terminer leur poste à 18h, ils partaient de l'établissement à 19h30.

Faire partie d'Arpavie a-t-il été un atout ?

Avoir Arpavie derrière nous nous a permis d'avoir une direction médicale qui analysait aussi toutes les mesures gouvernementales et qui nous aidait à rédiger les protocoles et les procédures à suivre.

Ça a été aussi bénéfique quand les prix se sont envolés pour les masques et les autres produits d'équipements individuels. On a pu commander en groupe avec plusieurs EHPAD pour limiter les coûts d'achat de protection individuelle pour les soignants. Le fait d'appartenir à un groupe a été très bénéfique, même pour le soutien moral des professionnels. On a été bien accompagnés, on ne s'est pas senti seul.
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26 Oct
  Professionnel
ExoStim bénéficie d’une collaboration exceptionnelle avec Vivalab pour prévenir la perte d’autonomie et l’apparition de troubles cognitifs !

Première solution de stimulation cognitive, ExoStim est maintenant accompagnée de Viva Lab ! Avec la Carsat Sud-Est et ses partenaires, le repérage et le dépistage des fragilités pourra évoluer vers une solution de prévention des troubles cognitifs pour les particuliers.

ExoStim à Meyreuil commence une collaboration avec Carsat Sud-Est, soutenue par Viva Lab dans le but de repérer et de prendre en charge les troubles cognitifs ! Une évolution majeure pour palier la perte d’autonomie et les fragilités des personnes concernées, même à domicile.

Viva Lab est issu d’un partenariat entre l’Agirc-Arrco, France Active, la Caisse des Dépôts, la MSA et la CNAV. Dispositif de soutien et d’accompagnement, Viva Lab encourage les initiatives technologiques, organisationnelles ou techniques dans le domaine de la prévention de la perte d’autonomie !

Prévention à domicile, lutte contre l’isolement, soutien aux aidants, projet de lieux de vie collectifs, accompagnement à la mobilité et adaptation du logement sont les champs d’actions concrets de cette organisation.

Pour prendre en charge les troubles cognitifs de tous et commencer un entraînement sur-mesure, ExoStim développe Adéquation ExoStim grâce à son exceptionnelle collaboration et ses nouveaux partenaires.

Déjà présent dans plus de 50 établissements, ExoStim souhaitait répondre à la demande croissante des particuliers et de leurs aidants. Adéquation Exostim permettra d’accompagner les particuliers avec ou sans référent !

Trois actions sont engagées pour cette collaboration avec Viva Lab pour prévenir les troubles cognitifs à domicile :

  • L’ exceptionnelle aide financière au développement d’ « Adéquation ExoStim »
  • L’accompagnement à une levée de fonds en partenariat avec France Active
  • L’accompagnement à la structuration du projet à destination des particuliers notamment sur les impacts sociaux et sociétaux (RSE, ESS…)

Destinée aux particuliers et aidants à domicile, Adéquation ExoStim répond aux problématiques courantes des personnes fragilisées.

Elles ne sont pas en centre spécialisé ou ont un délai de 6 mois à un an pour un rendez-vous en centre mémoire.

  • Adéquation ExoStim résout les inquiétudes 1 français sur 3 de plus de 50 ans se plaint de problèmes de mémoire.
  • Prévient pour le maintien de l’autonomie à domicile
  • Prend en charge les troubles cognitifs

Vivalab finance le développement de ce nouveau projet à visée plus large, en compagnie des développeurs de Simplon.prod ! Les testeurs d’Adéquation ExoStim participeront à la finalisation et à la mise en place de cette solution à domicile. Pour ce faire, les testeurs du LAB des Senioriales, du LAB de l’Association des Paralysés de France et des utilisateurs ExoStim ont répondus présents à l’appel !

Notre solution à domicile contre les troubles cognitifs comprend une évaluation gratuite annuelle réalisable sur smartphone et tablette ! Un entraînement cognitif sur-mesure sera disponible à partir du troisième trimestre de cette année.

Vous êtes intéressé par Adéquation ExoStim ? Vous souhaitez que les problèmes d’un proche ou les vôtres soient pris en charge ? Contactez-nous pour toute information au 06 38 28 42 38 ou à l’adresse contact@exostim.com !

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Disponible sur iOS et Android