Vous souhaitez être accompagné dans la prise en main et le fonctionnement de notre application ExoStim ?
Participez à nos ateliers collectifs de prévention pour en apprendre plus sur la mémoire et l’intérêt de la stimuler !
Animés par des professionnels de la stimulation cognitive, ils sont composés d’une première conférence « Mémoire & Bien Vieillir » suivie d’un cycle de 5 ateliers, durant lesquels l’animateur vous accompagne dans la mise en place de votre routine cérébrale avec ExoStim !
Bénéficiez ensuite d’un suivi régulier pendant un an pour faire le point sur votre utilisation de l’application, vos progrès ou vos difficultés..
Se mettre à la place des vieux
Ces situations du quotidien, nous y sommes tous confrontés.
Ça peut nous irriter, voire nous exaspérer et cela participe inconsciemment à ce que l’on appelle en réalité « l’âgisme ».
C’est une forme de discrimination à l’encontre d’une personne à cause de son âge. Ce phénomène est malheureusement très répandu dans notre société et il se caractérise majoritairement par des stéréotypes ou des idées reçues sur les personnes âgées.
Le plus souvent, l’âgisme vient de notre part, les proches. Nous réagissons à la perte d'autonomie par de la colère et inversons même parfois les rôles. Lorsque nous devons apporter des soins à nos aînés, nous nous projetons vers notre propre vieillesse et vulnérabilité.
Nous sommes également moins patients par manque de temps et de compréhension de l’autre. Nos ainés sont à une étape de leur vie où ils dépendent de plus en plus des autres, même pour leurs activités du quotidien et leurs habitudes changent… Nos parents ont des besoins que nous ne comprenons plus, notamment par manque d’informations ou par déni de leur vieillesse.
Pour la personne plus âgée, subir ces stéréotypes ainsi qu’un regard dévalorisant sur sa vieillesse ne l’aide pas à reconnaître son besoin d’aide ou la perte de certaines de ses capacités. Elle a en quelque sorte honte de vieillir. Ces représentations négatives ont de nombreuses conséquences et peuvent mener à une forme de mauvais traitement dans la société.
Mais la vieillesse n’est pas une maladie, c’est un processus que nous allons tous connaître.
Alors pourquoi les personnes âgées ne réagissent plus aussi rapidement qu’auparavant ou retiennent plus difficilement les informations ?
Au fil des années, le cerveau vieillit inévitablement, le nombre de neurones décroît, l’influx nerveux décline.
Cela s’accompagne souvent par le déclin des fonctions cognitives. Elles correspondent aux capacités de notre cerveau à entrer en interaction et à s’adapter à notre environnement (mémoire, raisonnement, concentration, etc.).
Le traitement des informations par les personnes âgées est donc ralenti et a pour conséquences des oublis, des troubles de la mémoire ou des problèmes d’attention.
C’est pour cela que notre papy peut nous faire répéter plusieurs fois notre prénom ou notre âge !
Cependant, le cerveau fonctionne comme un muscle, plus nous le stimulons régulièrement, plus nous anticipons l’apparition de ces troubles cognitifs. Mieux vieillir passe par la pratique de différents exercices, de jeux ou encore de simples activités permettant de faire travailler le cerveau.
C’est normal de vieillir !
Après tout, lutter contre l’âgisme, c’est adopter une attitude très simple. Il suffit de ne plus stigmatiser les personnes par leur âge, par ce qu’elles représentent. Apprenons à nous mettre à leur place, faire preuve d’empathie, de bienveillance et nous adapter à leur rythme.
En les incitant à stimuler leurs fonctions cognitives, par la pratique de jeux ou de diverses activités au quotidien, nous les aidons à prévenir leur potentiel déclin cognitif et à mieux vieillir.
Il est important de rappeler que ces personnes ont une vie derrière elles, une personnalité, des avis et un vécu. Pour lutter contre les stéréotypes, il faut se comporter comme avec toute autre personne en leur témoignant considération et respect. Nous y passerons tous !
A retenir “être vieux, c’est être jeune depuis plus longtemps que les autres !”
Philippe Geluck
Ce n'est pas parce que vous prévenez que vous êtes vieux !
Je les entends penser mes amis quinquas !
Ils sont super fiers de voir mon engagement avec ExoStim.
ExoStim, tous en sont convaincus mais pour leur parent !
Oui, mais, mes chers amis, vos parents c’était vous, il y a 20 ans !
Vos parents ne se sentaient pas concernés à cette époque. Actifs, sportifs, travailleurs.
Quel intérêt de prévenir un déclin cognitif qui ne se voit pas ?
Parce que mes chers amis, savez vous que le déclin cognitif débute vers l’âge de 45 ans ?
Alors on ne s’en rend pas compte car on travaille, la vie sociale est bien présente, mais les cellules elles « dégénèrent ». Imaginez une fois à la retraite… Plus aucune activité professionnelle, moins d’interactions sociales, moins la possibilité de se stimuler au quotidien. Pour beaucoup c’est un choc ! Et ce choc est parfois si violent que les fonctions cognitives qui n’ont pas été stimulées jusque-là, déclinent en un rien de temps.
Prévenir des trucs de vieux c’est utile ! Nous y passerons tous.
Peut être sommes nous conditionnés par ce Marketing qui veut à tout prix nous rendre plus jeune. Solution anti-âge (quésaquo ? qu’est ce qui empêche de vieillir ?), crème Anti Ride (non c’est pas vrai, à moins de faire quelques injections.)
Même le marché du naturel s’y met, alors que, quoi de plus naturel de vieillir et bien !
Vieillir est une belle chose inévitable mais ça s’entretient ! Ne luttons pas contre le vieillissement, accompagnons le. 1 français sur 2 est inquiet pour son propre vieillissement cognitif. La fameuse peur de l’Alzheimer. Mais ce même français, a peur de paraître vieux s’il répond à son inquiétude.
Je dis Stop !
Vous n’attendez pas de vous casser une jambe pour faire du sport ? Vous le sentez? Qu’il est un plus plus dur de se déverrouiller le matin au réveil ?. Et si vous ne faites rien, ce sera de plus en plus difficile de se lever. Pour vos neurones c’est pareil ! Entretenez les, faites les bouger et pas que là ou ça vous fait plaisir. Car les applications comme Candy Crush, les mots croisés, les sudokus ne stimulent qu’une infime partie de votre cerveau.
Or, pour reculer ce déclin vous devez tout faire travailler. Reculer le déclin de la mémoire, de l’attention, du repérage dans l’espace. Variez votre stimulation et au plus tôt !
Faisons en sorte que nos enfants ne nous voient pas comme nous voyons nos parents aujourd’hui.
Alors mes chers amis, mes futurs vieux, ne nous oublions pas, et faisons de notre vieillissement une belle étape de vie !
Ecrit par Jennifer Benattar, Directrice Générale ExoStim
Testés par la science : 9 remèdes aux troubles cognitifs passés au crible
Dans un monde qui a érigé l’autonomie comme une liberté fondamentale, la peur d’une perte irrémédiable est le pire des maux. Et malheureusement, cette terreur fait le bonheur de marchands de miracles qui proposent des trucs préventifs ou curatifs à l’efficacité plus que douteuse. Les troubles cognitifs et les moyens de s’en prémunir font l’objet d’affirmations parfois utiles, mais quand même souvent erronées, voire franchement fallacieuses. Les arrangements avec la vérité ne profitent pas toujours aux personnes atteintes par cette pathologie.
Chez ExoStim, nous sommes obsédés par la preuve scientifique. Aussi, afin de vous éviter toute déconvenue avec des placebos, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir si les 9 plus célèbres remèdes aux troubles cognitifs sont réellement efficaces. Surprises garanties.
Oui, c’est normal… dans une certaine mesure !
Il est naturel que certaines des fonctions du cerveau déclinent avec l’âge. Même en l’absence d’une maladie d’Alzheimer. C’est ce qu’indiquent les résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’Université de Harvard auprès d’adultes âgés de 60 à 93 ans.
Les scientifiques américains ont eu recours à des IRM pour observer les modifications normales qui surviennent dans le cerveau d’une personne vieillissante en bonne santé. Ils rapportent avoir constaté une détérioration du synchronisme entre les régions antérieure et postérieure du cerveau. Ce déclin de la synchronisation s’expliquerait par la détérioration normale de la matière blanche, une structure cérébrale faite de fibres nerveuses chargées de véhiculer l’information entre les différentes parties du cerveau.
Incroyable, mais vrai ! Les premiers signes de démence surviendraient quatre ans plus tôt chez les personnes unilingues, comparativement à celles qui parlent plus d’une langue au quotidien. Des scientifiques canadiens affirment que le bilinguisme — peu importe les deux langues parlées — s’avère plus efficace que n’importe quel médicament pour ralentir le déclin cognitif.
Chez les personnes bilingues, le cerveau doit déployer un effort additionnel pour passer d’une langue à l’autre, soutient Ellen Bialystok de l’Université York, à Toronto. Cet effort augmente l’apport sanguin au cerveau, assurant ainsi un meilleur fonctionnement des connexions nerveuses.
C’est parfaitement exact. Des études ont montré que les programmes de stimulation cognitive bénéficient aux personnes atteintes de démence légère à modérée, au-delà de tout effet médicamenteux. À condition de cibler correctement la stimulation.
Ciblage
Pour une efficacité réelle, il est primordial de cibler les fonctions préservées des personnes atteintes de troubles cognitifs, et de leur offrir la possibilité de mobiliser leurs capacités. C’est cela qu’on appelle la stimulation. Son objectif est triple : améliorer les performances cognitives, transférer ces performances dans les activités de la vie quotidienne, et renforcer l’estime de soi.
Ainsi, en fonction des activités effectuées, elle peut faire progresser la personne âgée sur sa capacité de concentration et d’adaptation. De plus, il est avéré qu’une activité de stimulation adaptée contribue à réduire les manifestations dépressives, l’anxiété, l’opposition et l’agressivité.
C’est l’expérience que nous vous proposons chez ExoStim !
Absolument ! L’acide folique, mieux connu sous le nom de vitamine B9, préserve les facultés intellectuelles. L’équipe néerlandaise de chercheurs de Jane Durga a mené un essai clinique auprès de 800 sujets âgés de 50 ans à 70 ans.
Un supplément d’acide folique a amélioré la mémoire et la rapidité de traitement de l’information chez les patients traités par rapport à ceux qui recevaient un placebo.
Encore plus impressionnants, les sujets qui avaient pris le supplément durant trois ans ont obtenu, en moyenne, des résultats similaires à ceux d’individus qui auraient été âgés d’un an et demi de moins.
Pour les tests qui portaient sur la mémoire seulement, les mêmes participants ont eu un résultat semblable à des individus qui auraient eu cinq ans de moins ! Toujours selon cette équipe de recherche, un supplément de vitamine B9 peut ralentir le déclin des facultés auditives chez les personnes vieillissantes. Sacrée vitamine !
Oui, en 2006 par l’équipe de chercheurs japonais du professeur Shinichi Kuriyama l’a démontré. Une consommation plus élevée de thé vert est associée à une prévalence plus faible de troubles cognitifs chez l’homme.
Pour cette étude, les scientifiques ont mesuré l’impact de la consommation de thé chez plus de 1000 sujets âgés de 70 ans et plus. En 2008, l’équipe du Prof. Ng Tze Pin, à Singapour, a fait le même constat en observant une population chinoise.
Bonne nouvelle pour les amateurs de café ! Une recherche américaine de 2013 a montré que pour toutes les études sur le thé et la plupart des études sur le café et la caféine, les estimations du déclin cognitif étaient plus faibles chez les consommateurs, bien qu’il n’y ait pas de quantification de dose réponse précise. Fait intéressant, les expériences indiquent un effet plus fort chez les femmes que chez les hommes.
C’est vraisemblable. Cela ne peut pas faire de mal de marcher, mais de là à dire que cet exercice contribue au cerveau, il y a un fossé ! L’activité physique semble produire des effets bénéfiques sur le cerveau vieillissant. Les chercheurs estiment qu’un mode de vie actif avec des quantités modérées d’activité physique améliorerait « probablement » les fonctions cognitives et cérébrales et « inverserait » même la désintégration neuronale fréquemment observée chez les personnes âgées.
Aussi encourageantes que puissent être les premières études sur le sujet, les conclusions restent au conditionnel. Plusieurs questions demeurent quant aux effets de l’exercice physique sur le cerveau.
Une étude a évalué les effets de l’activité physique sur le cerveau pendant six mois auprès de personnes âgées de 60 ans à 75 ans. Un groupe de sujets pratiquaient la marche rapide pendant 45 minutes trois fois par semaine. Un autre groupe s’adonnait à la pratique d’exercices de musculation et d’étirements. Les marcheurs rapides ont amélioré leur forme physique ainsi que leurs fonctions cognitives. Ils ont développé leur mémoire et leur capacité de concentration, comparativement aux sujets de l’autre groupe.
Cette information est vraisemblable. Selon une étude néerlandaise de 2008, l’exposition à la lumière et la prise de suppléments de mélatonine pourraient améliorer l’humeur et le sommeil des personnes âgées atteintes de démence, en plus de ralentir le déclin cognitif. Alors que le cycle veille/sommeil est fréquemment perturbé chez les personnes souffrant de démence sénile, la lumière et la mélatonine ont une action régulatrice sur leur cycle circadien.
Lors de l’étude, les scientifiques ont installé des lumières destinées au traitement actif dans la salle commune des résidences. Les participants ont également reçu de la mélatonine en soirée, ou un placebo identique. Les sujets qui prenaient de la mélatonine sans être exposés à la lumière intense ont manifesté des symptômes de repli sur soi, rapportent les chercheurs. Cet effet indésirable n’est pas apparu chez ceux qui étaient également soumis à la luminothérapie.
Dans le groupe luminothérapie, mais qui ne prenait pas de mélatonine, on a remarqué des effets positifs sur l’humeur, le sommeil et la réduction de la perte cognitive. Selon les auteurs de l’étude, l’intensité lumineuse devrait être augmentée dans les foyers pour personnes souffrant de démence sénile.
Désolé de vous décevoir, mais à ce jour l’impact sur les troubles cognitifs reste à démontrer. Des chercheurs de Singapour se sont penchés sur l’impact d’une consommation régulière de curcumine, une substance aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires contenue dans le curcuma. Les conclusions semblent encourageantes, mais ils restent très prudents quant à attribuer à cette épice un effet protecteur clair.
Ils ont étudié la consommation de curcumine d’environ un millier de personnes âgées d’au moins 60 ans. Une consommation modérée de curcumine a été associée à une performance intellectuelle améliorée. Mais ces résultats n’établissent pas un lien causal direct et clair entre la consommation de curcumine et l’amélioration de la fonction cognitive. Les résultats peuvent être influencés par d’autres facteurs alimentaires, comme la consommation de légumes ou de gras.
Intox ! Le programme d’entraînement du Dr Kawashima est un jeu vidéo de réflexion sorti sur Nintendo DS en 2005, au Japon d’abord, puis partout dans le monde. Ce jeu a fait l’objet d’une intense campagne médiatique mondiale portée par l’actrice Nicole Kidman. En France, la comédienne Michèle Laroque a fait la promotion de l’application. La seule certitude à propos de ce jeu, c’est l’identité et la profession de son créateur.
Ryuta Kawashima est un neuropsychologue japonais. Il a montré dans ses recherches que pratiquer des jeux de réflexion conventionnels (des jeux de société, quoi) ne provoque pas une activité importante du cortex préfrontal (siège de la créativité, de la mémoire, de la communication et de la maîtrise de soi). Alors que la pratique de certains jeux vidéos stimule cette partie de notre cerveau. Partant de ce constat, notre professeur a conçu un programme censé stimuler encore plus fort le cortex préfrontal.
Ça a l’air génial, non ? Suffisamment pour décider Nintendo à en faire un jeu qui s’est vendu à plusieurs centaines de millions d’exemplaires dans le monde entier depuis sa sortie en 2006. Que le cerveau soit stimulé pour se développer ne fait aucun doute. Mais par quelles méthodes ?
Le subterfuge révélé:
Une équipe alsacienne de scientifiques a démontré l’impact cognitif de ce jeu grâce à une étude de terrain réalisée en 2008. Les chercheurs ont monté six tests répartis en deux protocoles d’évaluation. L’expérience devait étudier l’effet de la stimulation cognitive de ce type de jeu vidéo sur la mémoire de travail, le raisonnement perceptif et la vitesse de traitement.
Trois classes de CM1 ont joué les cobayes pour cette étude. Leurs capacités cognitives ont été mesurées avant et après une période d’entraînements avec le jeu vidéo Nintendo, des jeux classiques sur papier ou pas de jeux du tout. Les résultats furent sans appel : l’entraînement cérébral de Nintendo n’a que deux effets modestes sur les six tests élaborés. Et pour les deux effets où il est modestement efficace, le groupe contrôle faisait aussi bien avec les classiques jeux papier-crayon, sans rien faire de spécifique.
En conclusion, l’équipe alsacienne a estimé que les jeux vidéos devaient être perçus comme une simple distraction. Et malgré ces révélations accablantes, le jeu a poursuivi son incroyable ascension, jusqu’à une récente sortie sur Nintendo Switch.
Depuis son origine en 2014, le programme ExoStim se développe en partenariat avec le CNRS. C’est notre ADN, car nous tenons à contribuer réellement à la correction des troubles cognitifs. Les travaux scientifiques réalisés sur les neuf « solutions » de cet article apportent des réponses claires sur ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et ce qui fonctionne en partie.
Si vous cherchez une solution qui fonctionne à tous les coups, contre les troubles cognitifs, faites confiance à ExoStim.
Prévenir la maladie d’Alzheimer grâce à la stimulation cognitive.
En France, plus d’1 million de personnes sont atteintes par la maladie d’ Alzheimer. C’est également la quatrième cause de mortalité. Cette pathologie dégénérative entraîne la perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions cognitives provoquant une perte de l’autonomie ainsi qu’une dégradation de la qualité de vie. Démence la plus fréquente chez les personnes âgées, elle génère de lourdes répercussions tant pour le patient que pour son entourage.
Si les symptômes et l’évolution varient d’un individu à l’autre, les troubles de la mémoire constituent les symptômes les plus fréquents. Ils sont fréquemment associés à un autre trouble cognitif tel que :
Il est important d’insister sur le fait que plus le diagnostic est précoce, plus l’on est à même de mettre en place des mesures permettant de ralentir l’évolution de la maladie. La prévention d’ Alzheimer passe également par une bonne hygiène de vie : activité physique, alimentation équilibrée et stimulation cognitive au quotidien.
Afin de retarder les effets du vieillissement et de maintenir ses capacités intellectuelles, à tout âge, il est recommandé de stimuler ses fonctions cérébrales à l’aide d’apprentissages et d’activités variées. Non sollicité, le cerveau a tendance à perdre des connexions et à décliner.
Dans la cadre de la maladie d’ Alzheimer, la stimulation cognitive constitue un enjeu majeur de prévention mais aussi de ralentissement dans la progression de la maladie. Son approche pédagogique globale permet de préserver la plasticité cérébrale en tenant compte des problématiques cognitives, psychologiques et sociales de la personne âgée. La mise en place d’exercices, de jeux ou d’autres activités sous forme d’ateliers permettant de faire travailler le cerveau donnent d’excellents résultats.
Pour les malades, cette stimulation vise plusieurs objectifs. D’une part, les exercices permettent de ralentir le déclin de la mémoire (visuelle, spatiale et/ou auditive) mais aident également à améliorer les facultés d’adaptation et de concentration des seniors. Cette sollicitation cérébrale peut également aider à détecter les signes de toute autre pathologie concomitante liée à l’âge, permettant ainsi de prendre les mesures adéquates pour retarder son évolution. Par ailleurs, ces activités intellectuelles, agissent sur la capacité des patients à maintenir un lien social ainsi qu’à réguler leurs troubles de l’humeur, ceux-ci gagnant en autonomie et retrouvant l’estime de soi.
La stimulation cognitive est efficace si elle est bien adaptée au profil de la personne âgée. Il est important de tenir compte de ses envies mais aussi de ses capacités intellectuelles. La participation et la réussite de l’exercice y sont à chaque fois valorisées et le malade félicité afin de renforcer sa confiance en lui. Il est conseillé de varier les activités proposées aux seniors afin de mobiliser l’ensemble de ses fonctions cérébrales. Plusieurs types d’exercices sont possibles :
Dans le cadre de la sensibilisation et de la prévention de la maladie d’ Alzheimer, ces activités qui maintiennent la bonne santé des vaisseaux et entretiennent la plasticité cérébrale sont particulièrement adaptées. Qu’elles se déroulent sous forme d’ateliers, de jeux de société mais aussi via une application pour tablette et smartphone, la stimulation cognitive est essentielle dans la prise en charge de cette pathologie. Ludiques, faciles à mettre en place et à prendre en main, développant un ensemble de solutions variées, les nouvelles technologies sont devenues un outil essentiel dans l’accompagnement des malades de troubles cognitifs.
Des applications numériques, à l’instar d’ExoStism, permettent de pratiquer des exercices ludiques adaptés à différents niveaux cognitifs. Développée à destination des psychologues, ergothérapeutes, psychomotriciens et autres professionnels paramédicaux, cette solution permet d’accompagner des malades seuls ou en groupe, à domicile ou en structure médicalisée, selon un programme (préconisé, à la carte ou aléatoire) personnalisé en fonction de leur profil. Reconnu comme un véritable dispositif médical, ce coach cérébral permet de stimuler la cognition (mémoire, attention, langage…) et de lutter contre les troubles du comportement. Disponible sur tablette (iOS et Android), ExoStim bénéficie d’un accompagnement (formation et suivi opérationnel).
À noter : Réalisée par un personnel spécialisé, souvent l’aidant, la stimulation cognitive se pratique individuellement ou en petits groupes homogènes aux stades léger à modéré de la maladie.